"Des orphelinats comptant des enfants non dénués de tout soutien ne pourraient plus recevoir les illégitimes qui sont censés quitter les crèches à six ans. D'où congestion dans les crèches qui auraient à prendre soin d'un groupe scolaire, parfois sans local approprié et sans personnel suffisant. La loi du plus grand bien, en suggérant de donner la priorité à ces enfants plus abandonnés, se trouvera à restreindre la liberté des parents légitimes".

Albert Plante, sj., "Placements institutionnels et familial", Relations, janvier 1947, p. 8.

"Trop souvent, des enfants pour lesquels les parents payaient la pension et qui normalement n'avaient aucune raison de s'y trouver occupaient les places normalement dévolus aux orphelins. On les accepte parce qu'il n'y a pas d'école appropriée dans les environs et aussi parce que leurs parents versent des sommes plus élevées que l'État, mais qui sont moindres, cependant, que celle exigées par des intemats proprement dits".

Alice Poznanska, "La protection de l'enfance, un sujet interdit,,, Cité libre, no 67, mai 1964, p. 18. (L'auteure est mieux connue sous le nom d'Alice Parizeau.)